

Un SODAVi arts visuels/métiers d’art pour la Martinique
Penser un SODAVi, c'est tout d'abord esquisser la possibilité d'une aventure collective, aventure qui ne saurait aller à son terme sans l'engagement de l'ensemble des acteurs qui font les arts visuels au quotidien : artistes, commissaires d'exposition, programmateurs, critiques, associations, institutions ou encore collectivités.
Alors que la plupart des SODAVi reposent sur des réseaux d'art contemporain déjà existants, l'absence de pareille plate-forme en Martinique demande de redoubler d'efforts afin de créer les conditions de ce travail en commun. Cette exigence de transversalité constitue l'un des principaux enjeux du SODAVi Martinique.
Penser un SODAVi, c'est aussi et surtout poser la question de la singularité du territoire, de ses échelles et de ses enjeux. Alors que de nombreuses régions ont fait le choix de ne pas aborder simultanément arts visuels et métiers d'art, il semblait important, à l'inverse, de les approcher ici de concert. Car parallèlement à un déficit de structuration du champ des arts visuels, le confinement et la disparition des traditions martiniquaises des arts de l'objet sont suffisamment préoccupants pour que tenants de ces savoir-faire et artistes contemporains posent les bases d'une réflexion commune.
Partant de ce postulat, le Comité de pilotage du SODAVi Martinique propose deux axes majeurs qui constituent la colonne vertébrale de la concertation :
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la place/le rôle de l'artiste et du créateur,
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le développement territorial.
Mettre en œuvre un SODAVi, c’est enfin concevoir et mettre en œuvre une méthodologie de travail. Conçu sous la forme d’Ateliers fédérateurs, d'Ateliers thématiques et de Laboratoires, le SODAVi Martinique articulera tout au long de sa durée des temps d’analyse et des temps permettant d’apporter des réponses pratiques aux questions et enjeux définis.